Le lexique du parfait couvreur

visuel couvreur et lexique

Il est parfois compliqué de comprendre les termes utilisé par le couvreur, pour cette raison, nous vous avons mis à disposition le vocabulaire employé par tout bon couvreur pour que vous puissiez comprendre le devis pour les travaux de toiture ou d’isolation.  Parce qu’une image vaux mille mots, voici une représentation vous permettant de voir les travaux que nous vous suggérons, ou afin que vous puissiez nous énumérer les éléments dont vous souhaiter faire réaliser.

VOCABULAIRE DE LA CHARPENTE ET DE LA COUVERTURE :

Arêtier : c’est l’ouvrage d’étanchéité entre deux versants d’un toit formant un angle saillant
Closoir : le closoir est utilisé en toiture pour réaliser l’étanchéité d’un faîtage ou d’un arêtier. Nos couvreurs mettent souvent en place un closoir ventilé, garantissant la bonne circulation de l’air
Chevron : en charpente, les chevrons sont des pièces de bois soutenues par des pannes, et qui supportent les liteaux ou la volige
Contre-latte : latte posée parallèlement aux chevrons d’un toit pour maintenir les lattes
Faîtage : le faîte est la ligne de rencontre haute de deux versants d’une toiture. Le faîtage est l’ouvrage qui permet de joindre ces deux parties. Il doit assurer l’étanchéité de la couverture d’un bâtiment, ainsi que sa solidité.
Ferme : une ferme est un élément de charpente non déformable supportant le poids de la couverture d’un édifice avec un toit à pentes. De forme triangulaire pour un toit à deux versants comme pour un toit à quatre versants « deux étaux », cette partie vitale de la charpente est placée perpendiculairement aux murs
Latte : pièce de bois longue, plate et droite utilisée dans les toits,et sur laquelle on accroche la tuile
Liteau : pièce de bois destinée à recevoir les matériaux de couverture. L’ensemble des liteaux est appelé le lattis ou lattage
Noue : la noue est la ligne de rencontre de deux pans de toiture formant un angle rentrant. La noue canalise à l’égout les eaux de ruissellement qu’elle reçoit
Panne : la panne est une pièce de charpente posée horizontalement sur les fermes. Elle supporte les chevrons et relie les fermes ou les pignons et sert de support au système de couverture.
Rive : c’est la ligne qui détermine la limite d’un versant. Elle peut se trouver à la jonction de 2 versants, intégrée au versant (comme pour le passage d’une cheminée ou d’une fenêtre de toit par exemple) ou à la limite d’une construction. Parmi les rives, on trouve les rives que l’eau fuit, comme les faîtages et arêtiers et les rives qui reçoivent l’eau, comme les noues
Sablière : en charpente, une panne sablière est une poutre placée horizontalement à la base du versant de toiture, sur le mur de façade. Elle est ainsi nommée car on la posait à l’origine sur un lit de sable, qui en fuyant, permettait à la poutre de prendre sa place lentement
Souche : c’est la base de maçonnerie, d’une cheminée par exemple
Tuile chatière : la chatière est un élément permettant une ouverture pour favoriser l’aération des combles et des greniers. Généralement, elles sont réparties en quinconce, en haut et en bas des rampants pour créer une circulation d’air ascendante
Tuile à douille : Accessoire de raccordement vers l’extérieur des conduits d’évacuation des pièces techniques de la maison (WC, Salle de bain, cuisine…)
Tuile lanterne : tuile dont le dessin reprend celui d’une lanterne, surmontant un tuyau de sortie de ventilation
Volige : fixée à côté d’autres sur les chevrons, une volige est destinée à réaliser un plancher continu pour supporter les matériaux de couverture de toiture.

VOCABULAIRE DE LA ZINGUERIE :

visuel et lexique zinguerierie
Lexique zinguerie

Abergement : ensemble de tôles façonnées et souvent soudées, mises en œuvre par le couvreur-zingueur. Il est destiné à faire la liaison étanche entre les matériaux de couverture et les « accidents de toiture » : les souches de cheminées, les éléments de ventilation sortant en toiture, les ouvertures vitrées ou non destinées à l’accès ou à l’éclairage
Bande de rive : Ruban métallique plat placé sur une pièce de rive en saillie
Cheneaux : Un chéneau est un conduit en pierre, en terre cuite, ou en métal collectant les eaux pluviales à la base de la toiture, des combles ou entre deux versants, pour en permettre l’évacuation par les tuyaux de descente
Couloir de rive : permet de l’écoulement de l’eau au milieu de 2 pans de toit qui se rejoignent
Dauphin : élément du réseau de zinguerie, situé en partie basse d’une descente d’eau pluviale
Gouttière : La gouttière est un petit chéneau léger posé sur des crochets.

LES TUILES LES PLUS FRÉQUENTES :
Tuile Canal : Tuile en forme de gouttière placée alternativement dessus et dessous. Elle est plutôt destinée aux toitures à faible pente (25-40%)
Tuile Canal à talon : Tuile canal équipée d’un système de fixation (talon) facilitant sa pose
Tuile Canal-S ou DC12 (nom lié au choix du fabricant) : la tuile canal du dessous (tégula)aussi appelée tuile de courant et la tuile canal du dessus (imbrex), aussi appelée tuile de couvert, sont réunis sur une même tuile. Ces tuiles reproduisent à l’identique le galbe typique des tuiles canal.
Tuile mécanique : Les tuiles dites « mécaniques » sont des tuiles plus économiques, dont le principe d’étanchéité se fait grâce à l’emboîtement des tuiles les unes dans les autres

VOCABULAIRE DE L’ISOLATION:
Sarking : Le sarking est une technique d’isolation de la toiture par l’extérieur. Il permet de gagner de la place sous vos combles puisqu’une isolation pas l’intérieur n’est plus indispensable.
Soufflage (isolation par-) : technique consistant à souffler un isolant directement dans la partie à isoler
Combles perdus : espace sous votre toit, sous votre charpente et que vous n’utilisez pas. Ce sont des espaces et des surfaces condamnés.
Sous rampants (isolation-) : fixation de panneaux semi-rigides ou de rouleaux d’isolant entre et/ou sous les chevrons selon leur épaisseur. La finition nécessite la pose d’un parement de finition intérieur (plâtre, bois…).
Il est aussi possible de souffler de l’isolant en vrac dans un caisson établi préalablement.

VOCABULAIRE DU PHOTOVOLTAÏQUE EN AUTOCONSOMMATION :
Panneau photovoltaïque : aussi appelé panneau solaire, un panneau photovoltaïque se compose de cellules photovoltaïques, formées de couches de silicium (extrait contenu dans le sable). Il permet de de convertir les rayons du soleil en courant électrique. La couche supérieure du panneau est composée de phosphore, la couche inférieure est composée de bore. L’ensemble permet de créer un courant électrique.
Micro-onduleur : le panneau solaire fournit un courant continu, qui est transformé en courant alternatif par les micro-onduleurs (un onduleur par panneau). L’installation de micro-onduleurs permet d’optimiser la production de chaque panneau solaire, individuellement, et d’assurer la sécurité de l’installation.
Installation en surimposition : la fixation des panneaux solaires se fait par-dessus la couverture en place, par un système de fixation étanche.
Installation en intégration au bâti : les panneaux solaires assurent également la couverture de la toiture, grâce à un kit d’intégration, parfaitement étanche.
Autoconsommation solaire : votre toit produit l’électricité (la totalité ou une partie de l’énergie en fonction de la puissance installée et de vos habitudes de consommation) dont votre foyer a besoin au quotidien. L’électricité produite par votre toit alimente vos appareils électriques

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